Un billet, court, chaque jour.
C’est samedi.
Je pourrais parler de quantité de choses gaies, de ma journée formidable, de futilités.
Le temps est relatif. La minute de joie de l’un est une minute autre, ailleurs.
Mon temps, n’est pas celui de ceux qui sont partis.
Mes minutes à courir la vie sont les mêmes minutes que celles de ceux qui l’ont perdue, la vie.
Il faut un peu de décence. Et surtout un peu de coeur.
Même si ces gens-là nous sont, à priori, étrangers.
Se taire une minute.
Deux Aviateurs.
Deux Pompiers.
Quatre anges.