Un billet, court, chaque jour.
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. » Cette maxime due à Nicolas Boileau se retrouve à chaque ligne, à chaque page, à chaque idée avancée par le Général de Villiers.
Cela fait un bien fou de lire un exposé simple, lucide, bienveillant des différents contextes géopolitiques, économiques, politiques, sociaux, sociétaux dans lesquels, en France, un chef, politique ou autre, doit mener ses troupes, ses équipes.
Ces différents contextes qui agitent si violemment la France de 2018 et de 2019.
Imprégné de l’esprit de Lyautey, Pierre de Villiers manie des valeurs fondamentales, une certaine éthique, sans une once de passéisme, mais d’abord comme un humaniste conscient qu’aucune réussite ne peut se construire sur du sable ; encore moins aujourd’hui qu’hier.
Dans le socle de toute réussite, il doit s’y trouver charisme, authenticité, humilité et exemplarité du chef. La grandeur du chef se mesure à sa capacité à construire la cohésion de ses équipes.
Cette cohésion conduit à repenser tous les systèmes actuels, chamboulés entre autres par les nouvelles technologies, en y redonnant à l’Homme une vraie place, une place pleine dignité.
Il faut un certain courage pour exprimer, avec un grand tact cependant, des vérités indispensables dans une France chamboulée qui attend de ses dirigeants, ce genre de discours adulte.
Le tout avec une foi et un optimisme qui détonne dans le paysage idéologique hexagonal.
Oui : Pierre de Villiers conçoit bien sa vision du chef idéal dans une France idéale, ainsi « les mots pour le dire lui arrivent aisément ».