365 Nuances de 2019 – #50 – « Numéro 50 »

Sans titre

Un billet, court, chaque jour.

Nuance N° 50 des « 365 Nuances de 2019 ».

Écrire – presque – chaque jour est le défi que je me suis lancée cette année.

Un défi relevé par pur plaisir de plonger quotidiennement dans les mots.

Si ce billet est le premier que vous ouvrez, ou si vous êtes un fidèle lecteur, sachez que ces billets sont écrits sur le vif.  Je ne prépare jamais mes billets à l’avance.

Oui, le vif : transformer l’émotion de l’instant en création littéraire.

Saisir et transcrire une observation, une réaction, une interrogation, une surprise, une joie, une humeur, une anecdote, une image, une rencontre, une impression, une expérience, une promenade, une divagation.

Tremper ma plume dans l’encre des petits détails qui émaillent mes journées et me font réagir. Frotter les riens du quotidien aux silex des mots pour, avec humilité malgré tout, tenter d’en faire jaillir une petite étincelle littéraire.

Je suis comme vous.  Le monde qui m’entoure, les évènements autour de moi, les personnes que je croise, les kilomètres que je cours, à chaque seconde, provoquent toutes sortes d’émotions, de réflexions.

J’ai choisi d’écrire sur ces petits détails, ces riens, ces choses simples qui nous traversent tous, qui que nous soyons, et auxquels nous ne prenons plus vraiment le temps d’accorder d’importance.

La difficulté de l’exercice est de deux ordres : se rendre toujours lisible, compréhensible et s’imposer des filtres, à l’heure des réseaux sociaux où tout mot peut être pris comme un blasphème et provoquer des déferlements de haine.

L’écriture est une forme de parole, de communication du temps long, celui du recul et d’une réflexion apaisée, apaisante.

Aller chercher le mot exact, celui qui retranscrira le plus précisément une pensée, un ressenti, est un exercice que je souhaite à tous.  L’écriture, la pensée personnelle, autonome, est un bienfait qui sublime le quotidien.

Mes mots ne prétendent pas changer le monde.  Ils cherchent à en appréhender la complexité que j’y vois, à partager ma perception des réalités, à interroger le sens des évènements.  Tout ce qui impressionne un esprit et un cœur, humains, comme les vôtres.  Ce deux sensors qui ne sont pas encore tout à fait formattables par les médias, peu systématisables par les algorithmes, pas encore stockables par les datas.

Écrire, c’est s’approprier le monde, c’est lui imposer son rythme et s’en faire une esthétique personnelle.

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