
Un billet, court, chaque jour.
En France, quel que soit le lieu où l’on porte ses pas, on rencontre l’Histoire
A Paris, l’Histoire y est concentrée.
Au Jardin des Tuileries, parenthèse végétale entre le Louvre, la Place de la Concorde (anciennement Place de Grève) et la perspective minérale qui traverse l’Arc de Triomphe jusqu’à la Grande Arche de la Défense, on en prend toute la mesure.
Du Palais du Louvre jusqu’au cube à 6,30° d’angle, l’architecture pose les balises de toutes ces transformations.
Au milieu de toutes ces évidences de l’Histoire, au Jardin des Tuileries, on trouve des témoins plus discrets des sources qui ont inspiré, modelé notre esthétique.
Quelle esthétique ?
Oui, dans ce jardin tiré au cordeau, bien peigné à la Française, quelques silhouettes figées rappellent les origines de notre inspiration : les statues.
« C’est quoi ces statues ? » demanderait un enfant pas encore nourri de ces codes.
Ces statues, comme celles de l’image qui accompagne ces lignes, avec, au tout premier plan, « Le Bon Samaritain », et plus loin au fond, perceptible, la tête de Périclès, nous rappellent comment la mythologie gréco-latine, les grands noms des cités grecques et de l’empire romain ainsi que les figures des paraboles de la Bible, de l’Ancien au Nouveau Testament, imprègnent notre culture.
Quelle esthétique ?
Réponse : un merveilleux creuset gréco-latin et judéo-chrétien. Des siècles d’imprégnation mutuelle dont les légendes, comme par exemple aux Tuileries, distraient nos promenades en une multitude de références.
Des références gréco-latines et judéo-chrétiennes.
Ces statues en pierre empreintes de noblesse, disséminées dans cet élégant jardin laissé cependant ouvert aux vents et au monde, pas replié sur lui-même, nous remettent en mémoire, à l’esprit, sobrement, calmement mais fermement d’où l’Occident, comme par exemple la France, est issu.