Un billet, court, chaque jour.
Le bio est partout. Même dans les médailles de course à pied.
L’organisation des courses évolue vers moins de gaspillage.
Là où les coureurs tapissaient la chaussée de bouteilles en plastique à peine entamées par deux gorgées, se trouvent désormais proposés des gobelets en carton et de l’eau du robinet.
Là où les vendeurs de rêves de l’agro-alimentaire sportive ravitaillaient de dosettes d’élixirs et autres gelées improbables, sont de nouveau proposés des carrés de sucre et des morceaux de bananes.
Restent, les t-shirt « made in très loin » offerts par des enseignes, certes françaises, mais qui ne s’inscrivent pas trop dans le local-responsable !
Pour la médaille de « finisseur » qu’il faut aller faire germer sur son balcon, j’espère que c’est de l’arnica – pour un coureur ça peut servir !
Quant à la propulsion du coureur : adrénaline, endorphines et volonté ; pas sûr que jamais l’on puisse produire plus bio que ça !