Un billet, court, chaque jour.
Ceci n’est pas une blague !
Aujourd’hui, 1er avril 2019, de nouveaux organismes vivants sont officiellement apparus : les O.P.M.
O.P.M. est le nouvel acronyme pour les Organismes Politiquement Modifiés.
Ce sont des organismes humains dont le patrimoine déontologique à été modifié par une intervention occulte ; on ne connaît pas encore avec certitude le nom du magicien. Leur A.D.N. a été bricolé pour les doter de propriétés politiques qu’ils ne possédaient pas naturellement.
Ce sont des organismes créés de toute pièce en laboratoire. Ils ont un génome tout neuf, élaboré sur mesure à des fins très utilitaires : combler les vides de production naturelle. Il n’y a pas de filiation possible avec leurs cousins élevés, eux, en pleine terre par le biais des méthodes de culture traditionnelle.
Ils sont censés remplacer les O.P.T. : les Organismes Politiques Traditionnels. Ces belles variétés du terroirs dûment sélectionnées par des consommateurs qui connaissent leurs origines et leurs propriétés, qui mettent plusieurs années à s’implanter, à germer, à mûrir. Et dont la mise sur le marché respecte des procédures généralement assez communément admises pour leur minimum de traçabilité.
Ces O.P.M., malgré leur notice technique, n’augmentent pas significativement le rendement politique et, propriété partagée avec leurs cousins O.G.M., leur utilisation, avec celles des adjuvants associés, augmentent significativement les coûts d’entretien.
Vu le contexte éco-responsable, il n’est pas certain que ces organismes aient beaucoup d’avenir.