Un billet, court, chaque jour.
Johnny Cash !
Voilà une ressource qui fait du bien quand ni l’actualité, ni les anecdotes du quotidien ne vous inspirent une ligne.
Passage en boucle de ses albums. Sa voix de baryton, suave, profonde est reconnaissable entre mille. Elle est un principe actif, un médicament !
Une de ses plus belles chansons : « I walk the line » a été enregistrée ce jour, un 2 avril, il y a soixante-trois ans.
Une chanson d’amour destinée à sa première épouse. Qui ne lui rendra pas. Elle voulait qu’il entre dans l’entreprise de son père. Qu’il se range. Bien lui a pris de refuser, de pousser son ambition musicale et d’épouser, à force de ténacité, la belle, ténébreuse et envoûtante June Carter.
Malgré des débuts laborieux, « Sun Records », la fabrique à talents et Memphis, le centre névralgique du rock’n roll, lui donneront sa chance. Chance qu’il cultivât jusqu’au bout de ses forces, qui l’abandonnèrent en septembre 2003.
« You’ve got a way to keep me on your side
You give me cause for love that I can’t hide
For you I know I’d even try to turn the tide
Because you’re mine, I walk the line »
« Tu as une façon de me garder près de toi
Tu me fais ressentir un amour que je ne peux cacher
Pour toi je sais que j’essayerai même d’inverser les marées
Parce que je suis avec toi, je file droit »
Avec le « Man in black » et tant de paroles d’amour, le rêve remplace l’inspiration.