Un billet, court, chaque jour.
Le plaisir de courir se retrouve parfois bien décrit dans les livres. Comme celui de l’un de plus beaux champions de « sky running » : Kilian Jornet.
« Ce n’est pas nécessaire de faire de la compétition pour pouvoir ressentir les émotions de l’arrivée, les sensations au moment de couper le ruban. Il est possible aussi de sentir simplement le bonheur, sans tenir compte de la colère, des artifices que te donne le public, le fait d’avoir battu les autres concurrents, les flashes des photographes ou de la télévision. C’est le bonheur pour toi-même, sentir la force qui te remue pour avoir réussi. C’est un bonheur doux qui te transporte vers un calme total où le temps et l’espace se sont arrêtés ; tu sens alors comme ton corps et ton âme reposent parmi les nuages. »
Il en est ainsi de la course, du sport comme il en est de la vie de tous les jours.
La plupart des réussites se gagnent dans l’anonymat le plus total.