Un billet, court, chaque jour.
Où est le curseur du droit ?
Où est le curseur de l’ordre ?
Où est le curseur du respect ?
Nulle part.
Ou plus exactement, il n’est plus nulle part.
Il a sauté.
A moins qu’on ait modifié l’échelle de mesure.
Et que ce que les gens ordinaires, ceux qui travaillent, respectent la loi, paient de impôts, élèvent (éduquent) leurs enfants, ne soient plus l’indice de référence.
Et que le normal, l’accepté soit désormais ce monde de sauvages, de voleurs, de cracheurs d’ingratitude sur la manne républicaine, de blasphémateurs des structures fondamentales de notre pays – la France (je crois qu’il faut le préciser, au cas où …).
Pas un seul citoyen ordinaire français ne pourrait, ne serait laissé, ne serait-ce qu’une minute, agir de la sorte sans être maîtrisé net.
Qui a courbé définitivement l’échine ? Où est l’autorité ?
Urbi (sur notre sol) et orbi (autour de la Méditerranée), le laisser-faire caractérisé ne nous apporte que mépris, exigence de repentance.
Urbi (sur notre sol) et orbi (autour de la Méditerranée), nous subventionnons à coup de millions d’euros, ces déferlements de rage et de haine.
Peut-on ainsi impunément détruire, au Nouvel an, au 14 juillet, au Panthéon ?
Peut-on ainsi invariablement regarder ces débordements se répéter en méprisant la facture ? Pas seulement la facture comptable, mais avant tout la facture morale.
Peut-on inlassablement se faire donner la leçon par des racailles et leurs lointains cousins ?
Tous : gens normaux, simples et ordinaires citoyens, en avons mare.
On en a ras-le-bol !
Qui pour rétablir le curseur du droit ?
Qui pour rétablir le curseur de l’ordre ?
Qui pour rétablir le curseur du respect ?
Qui pour relever la tête et sonner la fin du désordre ?
À qui profite le laisser-aller ?
À ceux qui n’ont qu’un seul duel gagnant en vue en 2020 ?