365 Nuances de 2019 – #182 – «Authentiquement bien joué»

Un billet, court, chaque jour.

1209130.jpg-c_215_290_x-f_jpg-q_x-xxyxxMelissa McCarthy – Lee Israel – et Richard E. Grant – Jack Hock – sont deux arnaqueurs dans « Les Faussaires de Manhattan ».
Elle, écrivain indépendant, devient faussaire par nécessité, lui, homosexuel fauché, par jeu, lui sert de revendeur ; dans les deux cas, leur rôle est authentiquement bien joué.

Richard E. Grant garde, quoi qu’il joue, comme par exemple « Jack & Sarah », le regard tendre et joueur.
Je ne connaissais pas Melissa McCarthy, mais elle remplit talentueusement le rôle de la vieille fille alcoolique que tout a abandonné, y compris elle-même.

Les moindres détails des costumes, de la lumière et du décor du film soulignent les excès des personnages, entre excentricité et mépris de soi.

Deux solitaires, que la filouterie et la méchanceté des reclus rapprochent, se lancent dans une aventure de contrefaçon de lettres et manuscrits autographes de personnes célèbres.

Il leur faudra aller, chacun, par des voies distinctes, au bout de leur drame, avant de, pour l’un, mourir et de, pour l’autre, se résoudre à écrire pour elle-même.

C’est calligraphié sur du papier, dans le roman « Can You Ever Forgive Me ? », que va se réécrire leur étonnante et improbable amitié.
Le roman ressort aussi vrai que la véritable arnaque dont il est tiré.
Le film ressort aussi vrai que le roman dont il est tiré.

Une réflexion sur “365 Nuances de 2019 – #182 – «Authentiquement bien joué»

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s