Un billet, court, chaque jour.
Cocorico !
Tous nos clochers de villages doivent en avoir recouvré leur scintillant et ce, de leur anse jusqu’à leurs panses, mais aussi toutes les tonitruantes envolées de leurs voix.
Tout comme « Maurice » peut continuer à pousser la sienne, de voix ! Sa voix ou son chant de vainqueur en l’occurrence ici ; demain, comme aujourd’hui et comme depuis que son espèce existe.
C’est donc « Maurice » et son heureuse propriétaire, Corinne Fesseau, qui ouvrent la voie avec le jugement de bon sens – enfin – rendu par le Tribunal Correctionnel de Rochefort ; il y a des bruits à ne pas effacer !
C’est la victoire du coq pour tous ses frères gallinacés !
Mais pas que !
Ce n’est pas fini ! Il y en a pas mal des bruits à remettre aux normes pour mettre les râleurs au pas.
Matines, angélus et chants des coqs sont à prendre. Ou à laisser.
La ruralité se conjugue avec certains charmes auxquels les rurbains et autres bobos pourraient s’adapter comme ils se sont adaptés à leur jus d’herbe à chat et à leurs jardins communautaires.
Il faut que je communique immédiatement cette bonne nouvelle à Brunette et Marguerite, mes deux jolies vaches montagnardes du Chinaillon, qui comme tous leurs amis à poils, plumes et autres épidermes, s’inquiétaient de leur sort, de celui de leurs clarines et de leurs jolies voix.