Un billet, court, chaque jour.

Dans la foule, je me faisais l’impression d’une « lou ravi » découvrant les us et coutumes d’une passion collective.
Des avions : des avions anciens, des avions de chasse.
Des loopings à n’en plus finir. Pleins gaz et gaz coupés. Chandelle et culbutes.
Des clubs et des clubs de passionnés, en tenues anciennes, en tenues branchées.
Des pique-nique, des chaises pliantes.
Des enfants avec des casques anti-bruit.
Des uniformes de l’Armée.
Des badauds, des gens importants.
Tout en passant de groupe de fans en groupe de fans, nez en l’air et regard-balai, il m’est revenu à l’esprit une citation un peu caustique : « Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt. »
Donc ils étaient tous l’œil rivé ou l’objectif pointé vers la magie des prouesses aériennes des as du palonnier.
Et moi, je les regardais eux.
Ainsi, « Quand les mordus vivent leur passion, l’amateur les regarde. »