365 Nuances de 2019 – #222 – «Lire facile»

Un billet, court, chaque jour.

9782081620391-475x500-1Ne pas avoir à se creuser le cerveau.
De temps à autre, cela repose de lire, de lire facile !

Ce repos s’est trouvé dans les étagères de mes enfants.  Et dans leur stockage affectif des reliques des années de collège.

En version expurgée, les « Métamorphoses d’Ovide » sont un sentier de lecture sans aucune aspérité, sans aucun caillou dans les mots.
Cela permet, quelques heures, de retrouver Io, Phaéton, Persée, Pygmalion, Atalante.

De reprendre le fil tragique, au travers de mots simples, des Amours d’Orphée et Eurydice : « Ô vous, dieux du monde souterrain, dieux auxquels nous appartiendrons tous un jour, (…) je suis venu pour mon épouse.  Le serpent sur lequel elle a posé le pied a interrompu le cours de sa vie.  J’ai perdu mon Eurydice. »

La dernière ligne de ce récit avalée, j’ai convoqué la voix de Maria Callas pour prolonger la poésie de cet appel aux dieux.

« j’ai perdu mon Eurydice,
rien n’égale mon malheur
sort cruel ! quelle rigueur !
rien n’égale mon malheur !
je succombe à ma douleur ! »

Les dieux ne pouvaient qu’accéder à une telle supplique !

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