Un billet, court, chaque jour.
Le souffle.
L’air qui arrive, passe et repart si inconsciemment, si naturellement, au travers de nos poumons.
Qui s’en soucie vraiment ?
Ceux qui en manquent.
Ceux, pour qui, chaque respiration est un effort, une victoire, l’histoire de chaque fraction de seconde de leur vie.
Je ne sais pas si ces quelques lignes résument bien ce qu’est cette maladie : la mucoviscidose.
Le manque de souffle n’en n’étant que l’une des multiples vicissitudes.
Alors, chaque année, lorsque je parcours les dix kilomètres de la « Course du Souffle », ce qui motive chaque foulée, c’est la chance bien perçue de ce souffle facile, abondant, gratuit.
Indolore.