Un billet, court, chaque jour.
Il ne faudrait jamais lever le nez lorsque l’on déambule, minuscule, au milieu des tours d’acier et de verre.
Pourtant je l’ai fait.
Dans cet effet de vision un peu vertigineux, j’y ai perdu l’équilibre, et, comme dit la petite chanson : «Sous mes pieds, le béton et la terre battue ont commencé à s’effriter.»
Au beau milieu de ce bref tourbillon, à un cheveu de la chute, mon regard a accroché un panneau salvateur et a agrippé la bouée de ces deux mots : «grand air».
Remise de mes brèves hallucinations, j’ai relevé que le panneau précisait en fait « l’art du grand air ».
Merci de la précision, merci du renseignement.
Effectivement, si ce grand air était bien de l’art, alors, normal, que c’ait été renversant.
Je vais sortir prendre un peu l’air, je crois !