Un billet, court, chaque jour.
Il y a des marques qui ont décidé de céder à la pression de certains de leurs clients pour dire à tous leurs autres clients ce qu’ils auraient le droit d’écouter, de regarder ; leur dire quoi et comment penser, donc.
Est-ce que ces marques ont vocation à s’ingérer dans le débat d’idées, à participer au débat politique, à briguer des mandats pour une représentativité nationale ?
Non.
Les rayons de supermarchés et les spots publicitaires restent leur unique terrain de jeux.
De toutes les manières, il ne restait déjà plus aucune raison pour en mettre sur mes tartines ; cela fait un bail, huile de palme et mal bouffe aidant, que je ne mettais plus la main au portefeuille pour ce genre de produits.
Il aurait pu rester une dernière occasion, de temps à autre, par temps froid, en sortant de ma librairie préférée à côté de laquelle il y a une petite crêperie bien accueillante, de dévorer et la crêpe et les nouveaux livres.
« Vous pouvez acheter, mais pas penser ! »
Tant pis, je prendrai désormais une beurre-sucre-citron-cannelle.
C’est une assurance que je peux tenir pour garantie.