Un billet, court, chaque jour.
Les moteurs de traduction répondent «ouvrir grands les yeux» lorsque le mot «to google» lui est donné à traduire.
Voilà le petit jeu de mots auquel je me suis livrée pour essayer de trouver une explication à la capacité que j’ai à aller trouver de quoi être une authentique «google», c’est-à-dire à explorer Paris, ou tout autre lieu, pour pouvoir «ouvrir grands les yeux» devant certaines vitrines, souvent discrètes, mais qui gratifient toute recherche de résultats supérieurs aux espérances.
De l’«IG+» (intelligence gustative supérieure) impossible à espérer de n’importe quel autre moteur de recherche ; de l’«IA» et l’«IG» nulles au final, donc.
Hier, comme souvent, je me suis révélée, encore une fois, une authentique «google», un véritable moteur de recherche, une pro de la «choco-localisation».
Une «IG+», donc.
Bilan :
– Six «négus».
– Quatre bouchées au chocolat.
Le «négus» est un piège gustatif créé en 1902 à Nevers par la Maison Grelier. Un caramel translucide, un diamant de sucre renfermant un autre caramel, très onctueux, parfumé au chocolat. Quand le caramel, toujours très onctueux, est parfumé au café, le délice prend le nom d’«abyssin».
Des bouchées au chocolat, je n’en retiendrai qu’une seule : un petit lingot noir et laqué enserrant une ganache au citron d’une onctuosité à se damner.
Le goût de velours corsé du chocolat fusionne avec l’insolent acidulé de l’agrume.
Tout ceci revient à préférer le contact avec le réel du goût.
Grâce à cet outil de «choco-localisation», de confiserie en confiserie, de chocolatier en chocolatier, non seulement, au contact de la cible, je «google» mais immanquablement, irrésistiblement après avoir ouvert grands les yeux, je craque et je croque.
[…] translucide est assez dangereuse. Il s’agit d’un « Négus », confiserie évoquée dans un billet en 2019. Cœur chocolat ou cœur café ; entre les deux le goût balance ou refuse de trancher. […]
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