Un billet, court, chaque jour.
Bref.
« Abominable » – Film d’animation américano-chinois.
Un Yéti capturé puis poursuivi par des méchants se réfugie chez une adolescente en pleine crise.
Une fois la première épouvante passée et les présentations faites, c’est le coup de foudre et l’amour fou entre la jeune Yi et Everest, le Yéti.
Il faut aider Everest à retrouver sa famille de Yétis et ses montagnes. S’en suit ainsi une grande aventure à multiples rebondissements avec des méchants convaincant aux trousses.
Parallèlement, traverser la Chine cahin-caha permet à Yi de plonger dans une sorte de psychothérapie de choc express qui l’aide à faire, enfin, le deuil de la mort de son père.
Tout se termine bien à la fin.
C’est normal tout est parfait et à sa place.
Les dessins numériques sont plus vrais que nature.
Les méchants sont vraiment très méchants. Et donc perdent tout à la fin.
Un des méchants, le Professeur Burnish, se repent et décide de rendre la liberté à son malheureux Yéti qu’il vouait au pire des sorts jusqu’alors.
Les gentils sont vraiment très gentils et réussissent leur pari.
L’héroïne se surpasse sans flancher.
Le tout avec les tours de magie qui tombent toujours à pic.
Plein de petites séquences-émotion au son mélancolique du violon tirent vaguement une larme.
Vraiment, il ne manque qu’une paire de baguettes en main pour goûter aux brioches au porc de Grand‘-maman.
« Abominable » est parfait.