Odyssée 2021 (#11) – « Un coquillage dans la télé »

Thalassa

Le générique de l’émission était déjà un voyage, une immersion.
Beaucoup d’entre nous ont certainement quitté leur canapé pour la première fois grâce à « Thalassa », comme ils ont promené leurs yeux à travers le monde grâce à des émissions dans le même esprit.

« Thalassa », « Caméra au poing », « Les Animaux du monde », « L’Odyssée sous-marine ».
J’en oublie certainement beaucoup.

Qu’est-ce qui les rendait particulières au point d’avoir traversé les années, d’être entrées dans tous les salons, dans toutes les cuisines et d’avoir empreint les mémoires d’une si durable et favorable impression ?
Peut-être simplement de nous avoir réuni, tous, quoi que nous soyons, quels que soient nos curriculums vitae, autour d’un sujet qui nous concerne tous au plus haut degré : la beauté du monde.

Ces émissions ont été conçues pour faire aimer, comme on se prend d’intérêt et d’affection pour une chose bien offerte, bien partagée, avec le vrai bon du cœur dont la passion de son métier, que l’on fait avec art et honnêteté, est la plus belle démonstration.

Et sans doute aussi, parce que ces journalistes et ces aventuriers : Georges Pernoud, Christian Zuber, François et Marlyse de la Grange, le Commandant Cousteau, Haroun Tazieff disposaient encore d’un monde de toute beauté, pas trop entamé, à nous faire aimer.

Nous savons tous que ce n’est pas la mer qui bruisse réellement dans un coquillage.
Mais nous supposons tous, avec délice, qu’elle s’y trouve quand même.
Dans « Thalassa », la passion de la mer a cependant toujours son écho dans nos imaginaires.

« Bon vent, Georges ! »

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