
Mornes journées qui sont les nôtres ces jours-ci, tant une météo détestable s’accroche à elles.
Nous pourrions chanter en refrain ces merveilleux vers :
« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; »
Pour accentuer cette couleur maussade, ce gris tenace, qui tapisse nos journées.
La résilience trouve cependant toujours des ressources pour se réamorcer. La ressource du jour fut ce rayon de soleil, fugace, fulgurant même, qui a illuminé un instant un bouquet d’arbres encore dépouillés par l’hiver de leurs plus beaux atours.
Instant si bref que je n’ai pu en saisir que le dernier sursaut, le halo furtif d’un rayon de soleil.
Le temps d’un rayon, le gris a perdu autant sa superbe que son obstination à user nos esprits.
La lumière, sans qu’on y prenne vraiment garde, reprend ses droits un peu chaque jour. Le printemps gagne doucement ses nouveaux galons, à coup de pochades, d’incursions de plus en plus osées et de plus en plus précises.
Le vieux Maréchal Hiver compte déjà les jours qui lui restent encore à soutenir le siège. Ses réserves s’amenuisent, ses forces déclinent.
Il se peut même qu’il se rende bientôt sans chercher à combattre.
Bonjour- par ce temps-là, on voit bien mieux les branches des arbres et les oiseaux posés dessus.
On voit leurs nids – et aussi les boules de gui.
Amicalement 🙂
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