
Le macaron.
Un bonheur gustatif comme celui-là, ne dure que quelques secondes.
Alors, un cérémonial s’impose.
D’abord, une jolie tasse et un thé parfumé.
Ensuite, une situation confortable, stable. Et rien, rien d’autre, à faire.
Il faut s’être assuré d’en avoir d’autres aux parfums différents avant et laisser celui-là pour la fin.
S’amuser à fermer les yeux, tâtonner vers la fine assiette en porcelaine et saisir, délicatement, une de ces petites coques ; au hasard.
Palper sans abîmer. Peser le poids de cette douce offense gourmande au temps de Carême.
Humer les effluves sucrés pour en deviner la saveur. En oublier le péché.
Chocolat.
Citron.
Croquer lentement et sentir la carapace se fendiller, passer cette première armure, la pourfendre pour atteindre le cœur ganache. Inutile de se défendre.
Alors, recommencer.
Framboise.
Là, c’est la ganache, son acidulé qui se répand. Une gelée douce cependant, mais dont les attaques aux papilles achèvent toutes les dernières défenses.
Il y en eut trois. Il n’en aura fallu qu’un. Le dernier.
Pour celui-ci, à la framboise, c’était un combat perdu d’avance.
Des délices de gourmet 🙂
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