
En parcourant les dédales, allées et galeries de l’École Militaire, une perspective très pure a attiré mon regard et suscité l’envie d’en capturer l’image.
Les alentours de l’École Militaire sont bien à l’image du Paris maltraité, négligé, par les récentes et actuelles Majorités municipales : parcs et jardins abandonnés aux herbes folles, mobiliers urbains à l’esthétique douteuse, constructions éphémères dispendieuses, façades effritées, usées par le désintérêt
La statue en gloire du Maréchal Foch, sur la place éponyme faisant face à ce vivier de la fine-fleur militaire française, fait presque figure d’intruse, de pique-assiette ; alors même qu’elle ne devrait souffrir, ni subir, aucune compétition, rivalité ou relégation.
Par contraste avec l’anarchie extérieure, la rectitude des bâtiments, leur strict ordonnancement et leur humble nudité, redonnent un sens à la valeur et à l’honneur, qui n’ont pas besoin d’artifices pour être autant pressenties que ressenties.
Que chaque chose soit à sa place suffit.
De sa statue en gloire, le Maréchal Foch, levant haut son bâton de Maréchal, semble nous rappeler qu’il faut s’appuyer sur notre passé, cette pureté classique, pour construire l’avenir et nous inviter à nous battre de toute la force de nos convictions, pour défendre cette valeur, cet honneur et cette mémoire.
– « La volonté de conquérir est la première condition de la victoire. »