
De Donatello à Michel-Ange.
Les transports de l’âme passent dans la pierre, la glaise, le bronze et le marbre.
Toutes les aspérités du corps s’y dessinent sans que l’on y décèle la moindre trace du labeur du sculpteur. Tout semble évident.
Sous la gouge, sous les coups de burin, après le polissoir et le lustreur, restent la perfection du corps et les émotions de l’âme.
Il faut s’approcher de ses merveilles, piétiner autour pour en percevoir la grâce et la tension. Le travail ne se voit plus mais il est là, dans chaque millimètre.
Magie retrouvée dans un musée* rouvert. Les minutes ne comptent pas, elles s’effacent dans la contemplation de l’art ; de l’Art le plus pur.
Tout est premier regard, tout est émerveillement.
*Musée du Louvre – Exposition « Le Corps et l’Âme »