
Crise sanitaire aidant, j’ai découvert ce film, « Adieu les Cons », avec près d’un an et demi de retard. Tout le monde en disant du bien, le qualifiant de « divertissant », j’ai cédé.
Que voulez-vous, il faut creuser les sujets de conversation potentiels avec les autres !
« Divertissant » est le bon terme.
Car, pour ce qui est de l’histoire en elle-même, rien n’est plausible.
– « Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu’elle a été forcée d’abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn-out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable. » (Merci à senscritique.com)
Cependant, on note le foisonnement d’idées, l’envie de traiter par l’humour et le ridicule, de caricaturer, toutes sortes d’incohérences et d’aberrations de nos quotidiens et de nos usages ; on rit gentiment tout au long du film.
On se reconnaît et on reconnaît ces absurdités : la naissance sous X, les produits de notre quotidien qui provoquent des maladies mortelles, les profileurs en criminologie qui ne sont, pour beaucoup, que des charlatans.
Le seul message touchant qui reste à l’esprit après cet amusement cinématographique : « Je t’aime. Ce sont les mots les plus importants à dire. »
Là, on ne peut qu’approuver et comprendre que toutes les péripéties et les aventures du film, et de la vie, se justifient pour aller les déposer aux pieds du cœur qui les mérite.
Admirer la belle marloute d’Albert Dupontel pendant une heure trente fut, honnêtement, la seconde motivation à rattraper ce retard dans mon actualité du 7ème Art.