Auguste Renoir – 1886
Dans l’un des plus emblématiques dessins animés de la firme Walt Disney : « Les 101 Dalmatiens », sont évoqués des thèmes, pour nous Terriens, lobotomisés, desséchés de 2021, passablement incroyables.
Roger Radcliff, musicien professionnel à la recherche du succès, est un mâle blanc célibataire. Il est associé à son facétieux Dalmate : Pongo.
Anita, féminine jusqu’au bout de la plume de son petit chapeau, est une femelle blanche célibataire. Elle est associée à sa délicate Dalmate : Perdita.
Vous rendez-vous compte que cette histoire évoque la séduction, l’amour, le mariage, le foyer.
Plus incroyablement encore, par le truchement des chiens, sont suggérées la délicatesse, l’attention du mâle pour sa femelle qui porte ses petits.
Plus loin, la firme Walt Disney dépasse même les bornes, en montrant à l’image, une scène d’une licence à peine supportable : une chienne allaitant ses chiots. Le tout agrémenté d’une atmosphère de douceur familiale à la limite de la censure.
Il faut comprendre les responsables des parcs d’attraction éponymes qui conspuent une jeune femme en train d’allaiter son enfant.
Ce film date de 1961, autant dire d’une autre époque.
Une époque où « sortir son tétin », comme aurait dit Rabelais, pour nourrir son enfant, s’apparentait encore au plus beau geste du monde. Celui qui compose l’essence même de l’humanité, qui figure l’attribut absolu de la femme et qui symbolise le plus pur de la Nature.
Il faudra consulter les woke, les féministes et les écologistes, curieusement bien muets, pour avoir un docte avis.
Guillemette Callies 