Il y en a toujours un ouvert à un jet de pierre de chez soi ! Ce qui permet à la flemme de toujours trouver un point de chute : chez le Chinois.
Ah, ah ! vous aviez deviné !
Quand le tête-à-tête avec un bouquin, même de nouvelles parfaitement écrites, se fait un peu pesant, laisser son œil se balader peut-être une solution de rechange avantageuse.
La rue vide étant fort peu captivante et les convives fort banals ne valant pas un battement de cil, c’est l’assiette qui a fait les frais de ma médisance.
Il paraît que ce serait du « Qinghua » ? À savoir si c’en serait de l’ère Tang, Song, Yuan, Ming, Kangxi ou King ?
Il me semble qu’il s’agit d’un style Paris-intra-muros post Petit Livre Rouge.
C’est à se demander combien de « fleurs bleues », « Qinghua » signifie « fleurs bleues », ont envahi la capitale et l’hexagone. On les compte par régiments complets d’assiettes, de soucoupes, bols, tasses et autres cuillères à soupe.
Une invasion silencieuse.
Cette porcelaine n’est pas chauvine puisqu’elle accueille autant des mets chinois, que vietnamiens, thaïlandais ou cambodgiens. Cela vérifie l’adage que c’est à table que les questions diplomatiques se résolvent le plus sereinement.
Il faudrait voir ce qu’en pense les Sèvres, Gien, Rouen et autres trésors nationaux.
Mais il ne faut pas s’égarer sur les chemins du mauvais esprit. Ce ne serait pas très kaolin de ma part !
Oui : le dîner était ennuyeux ! Il faudra veiller à ne pas en faire une règle ou une habitude.
Guillemette Callies 