
Ce qu’il manque peut-être, c’est une maman. Oh, elle ne pose pas indéfiniment telle une statue à votre chevet ; elle vaque.
Mais sa présence crée une zone d’exclusion des perturbations, un authentique droit au calme, à la paix et aux abus de sollicitude.
Adulte, il faut établir le cocon soi-même. Image cocasse quand, diminué dans tous ses gestes, ralenti par le poids d’une chaleur auto-combustive, étape par étape s’organise la réclusion.
Quel soulagement d’avoir pensé à tout et de n’avoir plus qu’à tendre le bras.
Calé dans les plumes, emmailloté comme une relique dans sa châsse, il ne reste plus qu’à ne rien attendre, à laisser couler, à obéir aux commandements du corps.
Et souhaiter, comme Scarlett O’Hara, que demain soit un autre jour.