
« Ainsi font, font, font… »
Cohue compacte dans la rame, la température grimpe, les corps s’échauffent, tout le monde supporte tant bien que mal la promiscuité. Tous sauf : un bébé.
Lui se moque de bien se tenir et d’attendre que cela passe. Il braille haut et fort son mécontentement.
Le père, qui le porte en kangourou, ne sait plus quoi faire.
Alors, sortie de nulle part, un petit bout de femme tente une parade : œillades, cache-cache ; un, deux, trois, quatre, cinq doigts et s’agite la main.
Plus une jérémiade ne sort de la bouche de l’enfant conquis.
Ça marche à tous les coups.
« Ainsi font, font, font les petites marionnettes ; ainsi font, font, font, trois petits tours… »
Et les malheurs s’en vont !