
Faux départ ; la définition exacte est :
– « Mouvement en avant qui anticipe une autorisation de bouger. Suivant le sport, un faux départ peut entraîner une disqualification, un avertissement ou une pénalité pour le sportif et son équipe. Les faux départs sont courants dans les courses sportives. »
La plupart du temps le faux départ résulte de la tension nerveuse qui bande exagérément les nerfs du ou des concurrents sportifs. Il arrive aussi que cette erreur soit volontaire, pour déstabiliser les adversaires par exemple. Pour faire craquer, comme on le ferait d’une allumette, leur unique charge de concentration. Le bout rouge soufré, une fois craqué, rend l’allumette inutilisable. Il n’y a pas simplement retard à l’allumage, il n’y a plus du tout d’allumage possible.
Quand tous les adversaires, confrontés à leur colère, peinent à rassembler leurs moyens, le faux-fautif n’a plus qu’à les regarder se débattre avec leur fébrilité. Ils n’ont plus le bout de la piste, le geste parfait comme seul horizon, mais leur rage de s’être laissés prendre.
Pendant que les grognons et les pleurnichards se perdent en tourments, l’auteur du trouble se taille une béance dans leurs ambitions.
C’est très, très intéressant, la métaphore sportive.