
Trouver le mot juste, l’attitude adéquate, le rythme parfait. Ces impossibles rendent à la fois les relations humaines ardues mais passionnantes. Rien n’est jamais atteint, tout est à parfaire. En ce jour de deux cent trentième anniversaire de la mort de Mozart, cette pensée est un clin d’œil. Les hommes sont les notes, la vie la partition. La vie place les hommes où bon lui semble ; les hommes s’arrangent pour en faire soit une harmonie, soit une cacophonie.
Mozart, imparfait perfectible comme nous tous, avait décidé :
– « Je cherche les notes qui s’aiment. »
Toutes les notes ne se combinent pas toujours avec grâce ; il leur faut trouver celles avec qui s’accorder. C’est bien pareil pour nous les hommes. La bonne musique ne va pas de soi, elle se pense, elle se crée, elle se travaille sans relâche.