« Flâneries 2023 » – Jour 1


1er janvier : jour 1 de 2023 et d’une année impaire.

C’est un signal de départ pour un périple d’écriture où je tenterai, sur le vif, le plus quotidiennement possible, en jouant de tous mes mots, d’explorer les fantaisies de la vie, d’en saisir le détail, d’en narrer l’évènement, d’en décrire les émotions.
Certains d’entre vous ont déjà suivi mes chroniques en 2019 et en 2021. J’espère vous retrouver chers compagnons ; tout comme j’espère en faire venir de nouveaux.

Cette envie a refait surface au fil de kilomètres, en courant hier, ultime matin de 2022 et s’est confirmée au fil de kilomètres, en courant, ce premier matin de 2023. À quelles belles aubes hivernales j’ai eu droit ! La beauté appartient à ceux qui se lèvent tôt, entre autres pour aller chasser des kilomètres par les routes, par les bois et par les prés.
J’étais en vacances près de Blois, ville charnière entre la petite Beauce et la Sologne, au bord du Cosson, jolie rivière sinueuse qui parcourt la campagne, notamment jusqu’au château de Chambord, merveille que je ne me lasse jamais d’aller admirer. La France est si pleine de merveilles.

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C’est comme cela qu’est venue l’idée du titre que je vais donner à ce périple d’écriture : « flâneries ». Oui, c’est comme cela que j’imagine travailler cette année à ma prose journalière, me promener dans le quotidien, dans l’ordinaire, dans l’exceptionnel, dans l’actualité, dans le passé, dans la ville, dans les campagnes, dans la littérature, dans les Arts, dans la politique ; dans la curiosité tout simplement.
Je vous offrirai aussi certains des textes que je compose, chaque semaine, au milieu d’autres compagnons, de fragiles naufragés de la vie et de la nuit, des Parisiens un peu perdus, un peu seuls, beaucoup sans toit, avec lesquels je partage de l’amitié. Parfois j’écris comme eux, parfois je tiens la plume pour eux, parfois j’écris leurs silence à eux.

Ce soir, premier soir, comme le premier kilomètre lorsque l’on part en randonnée, lorsque l’on s’élance pour un entraînement ordinaire ou pour une vraie course, les mots, les premiers pas de l’écriture, sont fébriles, hésitants. Il faut qu’ils trouvent leur rythme, un rythme neuf, qui n’ait jamais été utilisé auparavant.
Il n’y a là, il n’y aura là que du naturel, aucune intelligence artificielle ; que de la divagation, de l’impromptu de l’esprit, aucun ChatGPT. Il n’y aura que soi face à la page blanche et devant tout un univers à parcourir avec les seules armes de l’imaginaire, de la réflexion, d’un bon crayon, mais avec toute la force de l’envie de créer, même avec peu de matériau, même dans la difficulté ; se dépatouiller fièrement dans le premier cas, s’arc-bouter rageusement dans le second. Résister coûte que coûte à la machinisation de ce dernier bastion de la liberté humaine : la poésie.

À demain donc ! À demain sans doute ! Et tous mes vœux de bonne année à chacun !

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