
Poème en -in et en -ine
Le Pantin a sa Pantine, orientation géographique ;
Le marcassin a sa marcassine, cynégétique, c’est la laie qu’on assassine ;
Le fantassin a sa fantassine, militaire ;
Le tétin a sa tétine, mammographique, freudien ;
Le bassin a sa bassine, hydrographique ;
La mâtin a sa mâtine, voir La Fontaine ;
Le larbin a sa larbine, domestique ;
Le chauvin a sa chauvine, patriotique ;
Le gratin a sa gratine, culinaire ;
Le malin a sa maline, forme rare ;
Le lutin a sa lutine, gaudriolesque ;
Le poussin a sa poussine, voir L214 pour le détail ;
Le latin a sa latine, « Felix, qui potuit rerum cognoscere causas », Virgile, (Géorgiques, II, 489)
Le destin a sa destine, inéxorable ;
Le lapin a sa lapine, atrophique et démographique ;
Le purin a sa purine, écologique et donc agricole ;
Le jasmin a sa jasmine, orientale ;
Le radin a sa radine, Molière ;
Le girondin a sa girondine, montagnard ;
Le sardin a sa sardine, industriel et aussi pour les puxisardinophiles ou clupéidophiles ;
Le coquin a sa coquine, osé par les hashtags qui courent ;
Le plaisantin a sa plaisantine, Cyrano ;
L’andin et l’ondin ont l’andine et l’ondine, versification douteuse ;
Le dandin se dandine, parce qu’il n’a que du vent entre les oreilles ;
Et le crétin crétinne ; il ne lui reste plus que cela à faire.
On pourrait aller aussi loin que 9 puissance 3 le permet, mais laissons ces rimes médiocres aux esprits chagrins, elles ne valent pas qu’on s’en chagrine.