
Chicago a connu le week-end dernier, 15 et 16 avril, une vagues d’émeutes menées essentiellement par des adolescents afro-américains. On en parle outre-Atlantique, on en parle peu de notre côté de l’océan. Des vidéos montrent brièvement et quelques rares journaux évoquent succinctement des lynchages gratuits entre autres débordements de toutes natures. Outre-Atlantique comme bientôt de notre côté de l’océan, à chaque évènement de ce type, les responsables politiques, comme le maire de Chicago, Brandon Johnson, enjoignent leurs concitoyens à ne pas « diaboliser » les jeunes impliqués dans les émeutes, eux « qui ont été privés d’opportunités au sein de leur propre communauté ».
Personne ne parle de cette jeune-femme euro-américaine lynchées par une horde déchaînée, en plein jour, en pleine rue. Personne ne clame « white lives matter ! »
« Ah, pardon ! Silence, ce n’est qu’une blanche ! »