Un billet, court, chaque jour.
Il y a le chrono et il y a l’émerveillement qui l’arrête.
Un lever de soleil, un ciel irisé, un horizon flamboyant.
Peu importe que l’on soit en ville ou en plein champs, peu importe que le soleil qui se lève soit un banal évènement quotidien ; chaque matin, chaque lever de soleil retrouve une grâce nouvelle.
Il faut accepter de se laisser prendre au jeu de cette grâce, y succomber.
Un dialogue muet se noue avec la lumière naissante, on ne sait pas très bien ce qui s’échange.
Probablement un va-et-vient de paix, une promesse gratuite de sérénité, un écho à ce que l’on est vraiment, au fonds de soi, un être en recherche d’une semblable esthétique.
Comment s’en lasser ?
Du beau recréé tous les jours. Tous les jours être étonné, ne jamais être blasé.