
Un 27 janvier 1756 naissait Wolfgang Amadeus Mozart.
Il paraît qu’à Salzbourg, ce jour-là, il neigeait.
Son œuvre est immense, je pourrais en écrire les louanges pendant des heures. Il n’y a jamais eu « un peu trop de notes » comme s’en plaignit fâcheusement Joseph II d’Autriche, en 1782, au tombé de rideau de « l’Enlèvement au Sérail ».
Il y a toujours eu, les notes justes.
C’est étonnant, comme au fil des écoutes, du concerto à l’opéra, on retrouve beaucoup de contre-points, joués d’une manière, comme l’« Agnus Dei » de la « Messe du Couronnement » et repris ailleurs dans une autre sophistication, comme dans l’air de la Comtesse des « Noces de Figaro ».
– « Agnus Dei » ou « Porgi Amor »
Dans les deux cas, théâtrales, avec une pointe de l’ironie mozartienne, quelques notes d’une courte ouverture. Pour amadouer, prévenir l’émotion à venir.
Puis, dans un tempo lent, s’envolent, des voix de femmes.
Les voix, pures, dans l’un comme dans l’autre, s’élèvent ; pour, l’une implorer le Ciel et pour, l’autre, inviter l’Amour.
Si la vie de Mozart fut teintée de beaucoup d’agitation, sa musique, elle, est empreinte, constamment, de calme pour faire appel aux Dieux.
Qui n’ont jamais fait défaut à lui répondre. Ils participent à chaque note.